Le terrorisme est revenu sur le devant de la scène médiatique avec les attentats perpétrés en France en janvier 2015. Devant l’horreur de ces actes, beaucoup se demandent comment on a pu en arriver là. L’auteur s’attache à détailler ce qu’est ce phénomène en partant du principe que l’expression « guerre au terrorisme » est malpropre. Il conviendrait de dire « guerre aux organisations utilisant le terrorisme ». En effet, ce dernier n’est qu’un moyen de combat qui fait partie de la guerre non conventionnelle. Ceux qui l’utilisent sont motivés par une cause religieuse, morale, politique, séparatiste, indépendantiste ou autre. Ils le font dans une perspective du « faible au fort » car ils n’ont pas les moyens humains et techniques de faire autrement. Leur but est de terroriser les masses pour les pousser à influencer les dirigeants politiques dans le sens qui leur convient. Même si, par miracle, le jihadisme violent qui est à la base des exactions qui se sont déroulées en France mais qui ensanglante de nombreux pays – majoritairement musulmans – disparaissait demain, le terrorisme continuerait à être employé au service d’autres causes. Les générations futures devront apprendre à « vivre avec » en faisant preuve de résilience. C’est la seule méthode pour dissuader les terroristes potentiels : que leurs actions ne rencontrent pas l’écho attendu.