Confier au privé, c'est-à-dire à des "mercenaires", la défense nationale et la sécurité publique, est-ce, pour l’État, abdiquer et renoncer à la souveraineté ? Ou bien est-ce donner aux forces de l'ordre et aux forces armées les moyens optimaux de mener à bien les missions que leur a confiées le pouvoir politique ? Et comment contrôler un processus si complexe et risqué ?
Tandis que les débats sur la privatisation de la guerre et de la sécurité se limitent, au moins en France, à l'alternative stérile du "pour ou contre", Philippe Chapleau propose ici une réflexion vaste et féconde pour poser le problème de façon concrète et documentée, au-delà de toute caricature vaine et de parti pris idéologique.